
Le petit garçon, qui a laissé Simón au refuge Pergatuzoo avec ses économies pour s'assurer d'avoir suffisamment de nourriture, a expliqué dans une série de lettres la raison de sa décision. « Je te laisse avec Simón, c'est mon chien. Je ne veux pas que mon père le frappe ; Il pleure beaucoup parce qu'il n'y a pas de nourriture. Je te laisse mes économies pour tes tortillas. Ne le frappe pas parce que mon père le frappe souvent . Simon mange beaucoup. Ne le prends pas, quand il sera grand, je viendrai chercher Simón", a-t-il détaillé dans l'une de ses premières notes.
La situation dans la maison du garçon était telle que son père, selon ses propres mots, était non seulement violent envers Simón, mais que le manque d'emploi exacerbait un contexte économique déjà difficile. « Bonjour Simón, je ne peux pas te voir à cause du COVID-19. Mon père ne me laisse pas sortir. Je t'enverrai ta nourriture et trois pesos. Mon père n'a pas de travail. Sois gentil, tu me manques », a-t-il exprimé dans une autre lettre, affichant un mélange d'inquiétude et d'affection pour son compagnon à quatre pattes.
Le refuge, quant à lui, faisait écho à l'état de Simón et aux nombreuses marques d'affection de l'enfant. « Pour ceux qui posent des questions sur Simón, il va très bien, il est toujours agité et très joueur. Son propriétaire lui rend visite et nous espérons qu'ils seront bientôt ensemble, merci », ont-ils partagé depuis Pergatuzoo, confirmant que, malgré les circonstances, le lien entre l'enfant et Simón reste intact.

L'acte altruiste du mineur a ému les utilisateurs des réseaux sociaux et a relancé le débat sur l'importance de l'empathie envers les animaux et l'impact que la violence domestique peut avoir sur les plus vulnérables, y compris les animaux de compagnie. Des histoires comme celle-ci mettent en évidence la capacité des enfants à agir avec une maturité surprenante dans des situations défavorables, plaçant le bien-être de leurs compagnons animaux au-dessus de leur propre douleur.
Ce récit, qui oscille entre tendresse et tragédie, a non seulement rappelé la cruauté à laquelle certains animaux peuvent être confrontés, mais a également illuminé les espaces d'espoir et de bonté humaine qui persistent encore dans les recoins les plus sombres de la société. De plus, Simón est déjà sur le point de vivre à nouveau avec son fidèle ami.