En gros caractères gras, on peut lire sur la pancarte : « J'apprécierais que la personne qui m'a volé hier un pichet d'huile d'olive de cinq litres me le rende ». L'histoire n'est pas seulement le récit d'un vol, mais aussi un témoignage des difficultés financières rencontrées par l'un des voisins.
La personne concernée raconte sur l'affiche qu'en raison de problèmes au bras, elle a laissé le tambour pendant un bref instant dans l'ascenseur. Cependant, par malchance, l'ascenseur est descendu, puis le conteneur a disparu. La situation économique du plaignant se révèle précaire, puisqu'il travaille cinq heures par jour et peine à joindre les deux bouts avec un salaire qui atteint 800 euros.
"J'espère ainsi récupérer ma bouteille d'huile", conclut-il, mais avant de terminer son message, le voisin ne manque pas l'occasion d'exprimer son mécontentement face aux perspectives d'emploi et aux difficultés économiques auxquelles sont confrontés de nombreux citoyens espagnols. De même, il critique la stigmatisation imposée aux jeunes en matière de travail et souligne le coût élevé du loyer, une réalité qui touche la majorité des habitants d'Espagne.
Cette histoire est devenue virale sur les réseaux sociaux en montrant un problème du quotidien. La publication sur le conflit de quartier compte plus de 35 000 vues et des centaines de likes. De même, les utilisateurs ont laissé leurs commentaires et partagé leurs avis.
"Identifiée", "Ce qu'ils lui ont fait est laid, mais de cette façon, elle apprendra à ne pas être aussi confiante. Je vois que c'est une personne très innocente. Une personne capable de voler une cruche d'huile à son voisin ne ressentira pas de compassion même si vous lui expliquez sa vie » et « Une cruche d'huile ne peut pas être perdue de vue », sont quelques-uns des messages.
